
Syndicat de la Magistrature en mode traîtrise
Au hasard d’archives retrouvées, cette pièce portant vote du Conseil Syndical sur ma réintégration, et qui doit dater d’octobre 1981, justifie la considération misérable qu’elle mérite assurément.
Contre les exigences du droit en vigueur , les camarades se glorifient de la victoire de leur grève du 12 février 1981 ( !) pour mieux se faire de fait les complices actifs des ministres PEYREFITTE et BADINTER dans la mise à bas du principe constitutionnel de l’inamovibilité des juges du siège.
Pas question pour eux que je retrouve à tout le moins mon siège d’Hayange et la garantie de ce principe fondamental séculaire !
La loi d’amnistie du 4 août 1981 , ils ne veulent pas connaître, et s’alignent du coup sans complexes sur la forfaiture du Conseil d’Etat pour évacuer cette loi d’ordre public,applicable d’office !
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Il ne faudra pas compter sur le Syndicat de la Magistrature pour assurer une véritable « réintégration » des suspendus du Covid… L’idée de justice est une idée étrangère à ce genre de syndicalisme de l’intrigue et du coup fourré , qui est visiblement au Droit ce que LANDRU est à la condition féminine.