PLENEL agent de la CIA

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS, 16ème chambre

Audience du 21 février 2005

Affaire M.P. c/ PROUTEAU et autres

NOTE de Jacques BIDALOU, partie civile,au soutien de ses conclusions

A l’audience du mardi 15 février 2005, à 23 heures, les avocats de la partie civile Edwy PLENEL ont soudainement déclaré que leur client se désistait de sa constitution de partie civile contre le prévenu SCHWEITZER

Sans qu’il soit besoin d’échanger la bouffonnerie d’un PLENEL agent de la CIA par la bouffonnerie d’un PLENEL agent du MEDEF ( M.SCHWEITZER étant annoncé comme futur président de cette instance patronale ), il échet de relever qu’un tel désistement vaut à la fois trahison des autres parties civiles, et incompréhension radicale de la délinquance soumise au jugement de la 16ème

chambre correctionnelle du TGI Paris.

En effet, brandir le dérisoire respect de la dérisoire « charte SCHMELCK »

pour s’accorder le droit de patauger et prospérer dans l’illégalité des écoutes administratives, n’enlève rien à la turpitude constitutive du directeur de cabinet du premier ministre FABIUS, car tous les hommes étant égaux en droit et dignité, l’atteinte à l’intimité de la vie privée d’un quelconque DUPONT ou DURAND n’est pas moins intolérable que l’atteinte à l’intimité de la vie privée d’un journaliste ou d’un avocat, et la capacité de M.SCHWEITZER à croire sauvegarder sa bonne conscience » d’homme de gauche » en se présentant comme « gardien de principes » alors même qu’il viole ostensiblement la loi, n’est que posture ridicule et simagrée loufoque.

Et donner quitus au prévenu SCHWEITZER quand l’arrêt des interceptions téléphoniques à partir du 20 mars 1986 démontre bien que c’est à Matignon que se trouve l’élément déterminant de la politique illégale des écoutes administratives dont le Tribunal de céans est saisie, c’est n’avoir rien compris au film, et continuer d’agir de manière partisane au nom d’une prétendue objectivité.

Au demeurant, comment oser réduire l’affaire dont s’agit à « la rencontre de deux faiblesses » (faiblesse de François MITTERRAND, faiblesse de la «Cellule de l’Elysée ») pour mieux faire oublier la faiblesse déterminante qui s’analyse exactement en lâcheté substantielle et démission coupable dont a fait preuve le

journal Le Monde dès le lendemain du 10 mai 1981, prêt à trahir tous les principes, spécialement ceux de la vérité et de la justice, pour intriguer,faire son beurre et aller à la soupe, à la faveur du « nouveau régime ».

Pour avoir refusé le 9 septembre 1981, d’être réinstallé dans ses fonctions de magistrat en violation du principe constitutionnel de l’inamovibilité des juges du siège, garantie séculaire de l’indépendance de la justice, et avoir dû ainsi combattre l’imposture du ministre BADINTER venant en continuation de

l’imposture du ministre PEYREFITTE, la partie civile Jacques BIDALOU n’a jamais cessé dès lors d’être privé du droit d’exercer son métier , sous l’impavidité bovine mais aussi la forfaiture pitoyable du « pouvoir judiciaire » et du « contre-pouvoir de la presse ».

Par ces motifs, le Tribunal retiendra la responsabilité pénale formidable des prévenus DELEBARRE, notable impudique, et SCHWEITZER, pdg au misérable salaire, sans que les autres prévenus, forcés d’obéir, ne servent de boucs-émissaires—

… et que ceux qui brandissent l’obligation légale de ne pas obéir aux ordres illégaux dans le même temps qu’ils se gardent bien de protester en quoi que ce soit contre la mise à la retraite d’office en 1987 du substitut Jacques BIDALOU   ( pour soumission aux dispositions de l’article 1 du Code de procédure pénale et donc »insubordination hiérarchique ») , cessent d’être des pitres pas drôles du tout !

  

 

 

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